Ayoub Sefraoui, milieu de terrain offensif évoluant au Jura Dolois, est revenu pour Footiews, sur son parcours et notamment sa saison avec le club pensionnaire de
National 3.
- Salut Ayoub merci à toi d’avoir accepté mon invitation c’est un plaisir pour moi de t’interviewer. Comment tu vas ?
Plaisir partagé. Ça va très bien merci et toi ?
- Ça va aussi merci.
Pour les personnes qui ne te connaissent pas, pourrais-tu te présenter toi et ton parcours.
Moi c’est Ayoub Sefraoui, j’ai 24 ans et je suis natif d’Aubervilliers en Seine-Saint Denis. Mon parcours a été très simple puisque j’ai été formé au FCM Aubervilliers jusqu’à mes 15 ans avant
de rejoindre la jeunesse d’Aubervilliers pour évoluer en 17 ans nationaux. Après 2 ans à la jeunesse d’Aubervilliers je décide par choix de revenir en U19 R3 dans mon club formateur et ce choix
va s’avérer payant puisqu’à la fin de cettte année je signe un contrat à l’Amiend SC qui étais en Ligue 1 à l’époque. Je fais 2 ans au club et puis ensuite je me retrouve à Grandvillars après la
première année Covid en National 3 où je joue 5 matchs puis il y a le Covid qui arrive encore. À la fin de l’année je reçois un appel du Jura Dolois où je signe directement et aujourd’hui me
voilà toujours au Jura Dolois pour ma troisième année.
- Comment t’est venue cette passion pour le football ? Est-ce une histoire de famille ou pas du tout ?
C’est une passion depuis vraiment petit qui est arrivé naturellement, c’était en moi depuis ma naissance. Ma famille n’était pas plus football que ça que ce soit mes parents ou un grand frère
par exemple.
- Comment s’est déroulée ton enfance ?
J’ai eu une enfance heureuse dans mon quartier du Pont Blanc à Aubervilliers. Enfance basée sur le sport et le foot, on a aussi la chance d’avoir des maisons des jeunes qui nous permettent de
voyager et faire plein d’autres activités. J’ai eu un parcours scolaire très bon puisque mon père insistait sur l’école en priorité et sans bonne note à l’école, je n’avais pas de foot. Je suis
allé jusqu’au bac après avec ma signature c’était compliqué de concilier les deux. J’ai quand même essayer de faire STAPS mais j’ai du renoncer, c’était trop compliqué. Mon père était responsable
logistique pratiquement toute sa vie avant de changer récemment et d’être plus dans la sécurité. Ma maman a toujours été passionné par les enfants donc elle exerce le métier de baby sitting. J’ai
trois petits frères qui sont encore à l’école et dont un qui est vraiment talentueux au foot mais c’est trop un flemmard.
- Tu débutes le football dès le plus jeune âge, quels souvenirs gardes-tu de tes années en jeune ?
Que des bons souvenirs vraiment, c’était du pur plaisir. Je jouais dans ma ville avec mes potes mais tout en gardant mon objectif en tête qui était d’être professionnel.
- Cette envie d’être professionnel est arrivé à quel âge ?
Dès que j’ai touché mon premier ballon je crois, jouer dans des grands stades contre les meilleurs joueurs ça toujours été un rêve et un objectif. C’est toujours le cas
d’ailleurs.
- Est-ce qu’il y a eu un déclic ou une année où tu as vraiment senti que tu pouvais devenir professionnel et que ça devenait sérieux ?
Oui. Depuis l’année où j’ai signé mon contrat au centre de formation. Depuis ce jour là j’ai senti que je pouvais le faire.
- Tu signes à Amiens, comment se passe ton intégration au centre de formation ?
Franchement très bien. On était beaucoup de nouveaux et j’étais le seul qui venait d’un club amateur. Mais super adaptation, très bon début de saison jusqu’à la trêve donc c’était une réussite.
- Il y a ensuite le Covid, tu estimes que ce facteur a énormément joué en ta défaveur
à cette époque-là ?
Oui je pense que pour tous les joueurs ça a eu un impact négatif mais bon je n’étais pas le seul donc il fallait vite passer à autre chose et se concentrer sur les futures échéances.
- Que retiens-tu de tes deux années passées
à l’ASC ?
Des bons souvenirs. Le centre de formation est un apprentissage de la vie. Il y a des bons moments et des moments un peu plus difficiles mais globalement c’était une bonne expérience.
Oui. Depuis l’année où j’ai signé mon contrat au centre de formation. Depuis ce jour là j’ai senti que je pouvais le faire.
- Tu signes à Amiens, comment se passe ton intégration au centre de formation ?
Franchement très bien. On était beaucoup de nouveaux et j’étais le seul qui venait d’un club amateur. Mais super adaptation, très bon début de saison jusqu’à la trêve donc c’était une réussite.
- Il y a ensuite le Covid, tu estimes que ce facteur a énormément joué en ta défaveur
à cette époque-là ?
Oui je pense que pour tous les joueurs ça a eu un impact négatif mais bon je n’étais pas le seul donc il fallait vite passer à autre chose et se concentrer sur les futures échéances.
- Que retiens-tu de tes deux années passées
à l’ASC ?
Des bons souvenirs. Le centre de formation est un apprentissage de la vie. Il y a des bons moments et des moments un peu plus difficiles mais globalement c’était une bonne expérience.
- Comment se passe le retour dans le monde amateur si je peux me permettre ?
Le Covid et la fin de saison prématurée m’avaient permis d’avoir plus de temps pour digérer donc ça s’est plutôt bien passé. Je voulais juste un club où je reprendrai plaisir à jouer au foot. Rien de plus.
- Tu rejoins Grandvillards avant de signer au Jura Dolois, explique nous réellement le projet du club ?
Franchement c’est un projet ambitieux avec des bons moyens qui sont mis en œuvre. Le club évolue d’année en année et c’est top pour la ville. Le plus gros du projet est la montée en N2.
- Vous avez connu un coup de boost avec l’arrivée du youtubeur connu, Val Lienard. Comment avez-vous vécu cette médiatisation ?
Ah sacré Val (rires). Plus sérieusement c’était une bonne chose pour le groupe et le club. Avant tout, Val est une personne qui met de la bonne humeur partout où il passe donc ça facilite, c’est un joueur qui ne triche pas et qui bosse. Ce n’est pas un menteur. On a bien vécu l’engouement même si cela des côtés un peu négatifs par moment mais dans la globalité ce n’est que du surplus pour nous et c’est top.
Le Covid et la fin de saison prématurée m’avaient permis d’avoir plus de temps pour digérer donc ça s’est plutôt bien passé. Je voulais juste un club où je reprendrai plaisir à jouer au foot. Rien de plus.
- Tu rejoins Grandvillards avant de signer au Jura Dolois, explique nous réellement le projet du club ?
Franchement c’est un projet ambitieux avec des bons moyens qui sont mis en œuvre. Le club évolue d’année en année et c’est top pour la ville. Le plus gros du projet est la montée en N2.
- Vous avez connu un coup de boost avec l’arrivée du youtubeur connu, Val Lienard. Comment avez-vous vécu cette médiatisation ?
Ah sacré Val (rires). Plus sérieusement c’était une bonne chose pour le groupe et le club. Avant tout, Val est une personne qui met de la bonne humeur partout où il passe donc ça facilite, c’est un joueur qui ne triche pas et qui bosse. Ce n’est pas un menteur. On a bien vécu l’engouement même si cela des côtés un peu négatifs par moment mais dans la globalité ce n’est que du surplus pour nous et c’est top.
- Cette saison dernière, elle laisse énormément de regrets au vu de la qualité de l’effectif ?
Oui pleine de regrets. Franchement je n’ai jamais eu un groupe avec de la qualité comme ça. À l’entraînement c’était fou, le niveau technique était au dessus du niveau au N3 mais bon on sait que dans le foot il y a pleins de facteur pour monter donc il a manqué des choses.
- Qu’est-ce qu’il a manqué justement ?
Je pense de la régularité, de la concentration dans certains moments et de la détermination.
- Tu as réalisé une grosse saison individuellement, as-tu reçu des convoitises de certains clubs ? Si oui lesquels ?
Oui sur le plan individuel, c'était plutôt une bonne mais j’ai manqué de statistiques ce qui fait que j’ai eu des convoitises concrètes que de clubs du même échelon, aucune convoitise concrète d’un club du niveau au dessus.
- Il y a eu énormément de départ dans l’effectif, est-ce qu’il y a eu de l’appréhension de ta part au vu du remaniement de l’équipe car tu es l’un des seuls « anciens » ?
Oui je pense que c’est humain d’avoir un peu d’appréhension dans les moments comme ça mais on a trouvé un équilibre avec un groupe soudé et avec de la qualité.
Oui pleine de regrets. Franchement je n’ai jamais eu un groupe avec de la qualité comme ça. À l’entraînement c’était fou, le niveau technique était au dessus du niveau au N3 mais bon on sait que dans le foot il y a pleins de facteur pour monter donc il a manqué des choses.
- Qu’est-ce qu’il a manqué justement ?
Je pense de la régularité, de la concentration dans certains moments et de la détermination.
- Tu as réalisé une grosse saison individuellement, as-tu reçu des convoitises de certains clubs ? Si oui lesquels ?
Oui sur le plan individuel, c'était plutôt une bonne mais j’ai manqué de statistiques ce qui fait que j’ai eu des convoitises concrètes que de clubs du même échelon, aucune convoitise concrète d’un club du niveau au dessus.
- Il y a eu énormément de départ dans l’effectif, est-ce qu’il y a eu de l’appréhension de ta part au vu du remaniement de l’équipe car tu es l’un des seuls « anciens » ?
Oui je pense que c’est humain d’avoir un peu d’appréhension dans les moments comme ça mais on a trouvé un équilibre avec un groupe soudé et avec de la qualité.
- Le début de saison a été plus que compliqué, comment l’avez-vous vécu collectivement ?
On ne s’y attendait pas du tout franchement. Ça a mis un coup au moral, personne n’aime perdre mais on a très bien réagi et cela montre la force de caractère del’équipe.
Vous revenez bien, quel a été le déclic
de ce rebond ?
Le vrai déclic est notre première victoire en championnat mais elle est venue parce qu’on y a cru et qu’on a continué à bosser.
- Comment tu jugerais la saison tant bien individuellement que collectivement ?
Collectivement on fait une bonne saison franchement. Maintenant il faut qu’on réussisse à rester régulier pour le sprint final. Individuellement je me sens de mieux en mieux mais jesuis loin de mon meilleur niveau encore, je manque toujours de stats mais dans le contenu je retrouve de bonnes sensations donc je suis content.
- Quels sont les objectifs pour cette fin de saison, individuels et collectifs ?
Notre objectif collectif est de finir le mieux classé en championnat avec une envie logique d’être champion. Individuellement mon objectif est de continuer à progresser, à prendre duplaisir et pourquoi pas aller jouer dans les échelons supérieurs avec le JDF de préférence.
- À long terme, est-ce que tu as des rêves ou objectifs que tu aimerais accomplir
dans le foot ?
Oui je pense que chaque footballeur a ses propres rêves et objectifs. Mon objectif est d’aller jouer au meilleur niveau possible. Je ne me fixe pas de limite.
On ne s’y attendait pas du tout franchement. Ça a mis un coup au moral, personne n’aime perdre mais on a très bien réagi et cela montre la force de caractère del’équipe.
Vous revenez bien, quel a été le déclic
de ce rebond ?
Le vrai déclic est notre première victoire en championnat mais elle est venue parce qu’on y a cru et qu’on a continué à bosser.
- Comment tu jugerais la saison tant bien individuellement que collectivement ?
Collectivement on fait une bonne saison franchement. Maintenant il faut qu’on réussisse à rester régulier pour le sprint final. Individuellement je me sens de mieux en mieux mais jesuis loin de mon meilleur niveau encore, je manque toujours de stats mais dans le contenu je retrouve de bonnes sensations donc je suis content.
- Quels sont les objectifs pour cette fin de saison, individuels et collectifs ?
Notre objectif collectif est de finir le mieux classé en championnat avec une envie logique d’être champion. Individuellement mon objectif est de continuer à progresser, à prendre duplaisir et pourquoi pas aller jouer dans les échelons supérieurs avec le JDF de préférence.
- À long terme, est-ce que tu as des rêves ou objectifs que tu aimerais accomplir
dans le foot ?
Oui je pense que chaque footballeur a ses propres rêves et objectifs. Mon objectif est d’aller jouer au meilleur niveau possible. Je ne me fixe pas de limite.
- Si tu devais décrire Ayoub Sefraoui en tant que footballeur et en tant que personne, tu dirais quoi ?
En tant que footballeur, je me décrirais comme un joueur d’instinct qui aime faire plaisir aux gens qui viennent voir le match. En tant qu’homme, je suis quelqu’un de simple qui ne se prend pas la tête… Il est très famille et très proche des gens qui l’entoure.
- Raconte nous une anecdote marquante que tu as vécue dans le football.
Les entraînements à 6h du matin pendant l’hiver en plein couvre feu avec le Covid. C’était fou, cette histoire a fait le tour de la France mais avec du recul c’était marrant même si ça n’a pas duré longtemps.
- Comment tu as trouvé cette interview sur 10 et en quelques mots ?
Je dirais 10/10. C’est parfait, des questions simples et pertinentes. J’aime beaucoup le concept.
En tant que footballeur, je me décrirais comme un joueur d’instinct qui aime faire plaisir aux gens qui viennent voir le match. En tant qu’homme, je suis quelqu’un de simple qui ne se prend pas la tête… Il est très famille et très proche des gens qui l’entoure.
- Raconte nous une anecdote marquante que tu as vécue dans le football.
Les entraînements à 6h du matin pendant l’hiver en plein couvre feu avec le Covid. C’était fou, cette histoire a fait le tour de la France mais avec du recul c’était marrant même si ça n’a pas duré longtemps.
- Comment tu as trouvé cette interview sur 10 et en quelques mots ?
Je dirais 10/10. C’est parfait, des questions simples et pertinentes. J’aime beaucoup le concept.