Interview avec Lucas Mocio, gardien âgé de 29 ans, formé à l’Olympique Lyonnais où il a débuté dans le monde professionnel avant de passer par Annecy par la suite.
Lucas évolue aujourd’hui à Cannes en N2.
- Salut Lucas, merci à toi d’avoir accepté mon invitation, c’est un plaisir pour moi de t’interviewer. Comment tu vas
?
Je vais très bien merci.
- Pour les personnes qui ne te connaissent pas, pourrais-tu te présenter toi ainsi que ton parcours ?
Je m’appelle Lucas Mocio. Actuellement je suis gardien de but à l’AS Cannes avec qui j’ai réussi à monter en N2 la saison dernière.
Avant cela j’étais à Annecy en N2 et N1, club où j’ai passé trois belles saisons.
J’ai fait toute ma formation à l’Olympique Lyonnais, mon club de cœur depuis tout petit, dans lequel j’ai passé plus de dix saisons.
- Comment t’est venue cette passion pour le football ? Est-ce une histoire de famille ou pas du tout ?
Mon père jouait au foot et j’allais le voir les dimanches. C’est notre passion commune, même si il n’est pas supporter de l’OL comme moi.
- Comment s’est déroulée ton enfance ?
J’ai rejoint Lyon à 12 ans pendant que j’étais au collège.
J’ai fait sport-études jusqu’à obtenir mon bac S.
Ce n’était pas forcément facile car quand on est joueur de foot, on a les week-ends avec les matchs et les soirs en semaine on doit être focus sur les entraînements.
Mais j’ai pu évoluer dans un grand club et vivre des saisons passionnantes.
- Tu rejoins à l’âge de 12 ans, l’Olympique Lyonnais, ton club de cœur, j’imagine que c’est et c’était une grande fierté pour toi de
signer dans ce club ?
Une immense fierté de jouer pour son club de cœur qui a l’époque dominait le championnat et était un grand club de la scène européenne.
J’ai eu la chance d’arriver jusque dans le groupe professionnel pendant plusieurs saisons, et de pouvoir côtoyer des très grands joueurs.
- Quels sont les points où tu as le plus appris et où tu as le plus progressé à l’OL que ce soit humainement et footballistiquement ?
J’ai découvert le haut niveau et les exigences que cela implique. Savoir se remettre en question chaque jour pour progresser.
Sur le plan du football j’ai appris dans tous les domaines !
- Tu gravis tous les échelons, est-ce que tu te rendais compte de la confiance des dirigeants car arriver à 12 ans au club et y rester
jusqu’en professionnel, c’est peu commun surtout pout un gardien où la concurrence est plus rude ?
On voit que le club compte sur les jeunes donc forcément on est motivé pour réussir aussi. La concurrence est très forte surtout
dans un club comme Lyon mais à tous les postes. Donc on se bat tous les jours pour notre place.
Quand on commence à jouer en réserve on voit que le monde pro n’est pas si loin et ça décuple encore plus l’envie et la motivation.
Après la confiance des dirigeants on l’a voit et on s’en rend compte chaque jour quand on voit les conditions qu’on a pour jouer au foot.
- Tu arrives en professionnel, comment se déroule ton intégration dans ce monde
professionnel ?
Je commence à m’entraîner avec le groupe pro assez jeune à 18-19 ans. C’était un rêve pour moi au début. Puis je signe pro à 20 ans et je m’entraîne tous les jours avec eux et mon
intégration se passe très bien car on est beaucoup de jeunes du centre dans le groupe.
J’ai la chance aussi de voyager en coupe d’Europe avec le groupe et de découvrir de l’intérieur les ambiances de Ligue des Champions.
- Justement, est-ce qu’il y a une ambiance ou stade que tu as pu découvrir avec les professionnels qui t’a impressionné ? Pas
forcément en Ligue des Champions.
En France il y a le seul vrai derby Lyon-St Étienne. Autant à Lyon que là-bas, l’ambiance pour ce genre de match est vraiment
magnifique.
Après la meilleure ambiance que j’ai connu restera à Istanbul contre Besiktas, les supporters ont hurlé pendant 90 minutes, c’était incroyable.
- Est-ce qu’il y a une forme de déception de ne pas avoir pu t’imposer en tant que numéro 1 à Lyon où tu es déjà très satisfait de ton passage là-bas ?
Je suis déjà très heureux car je ne pensais pas avoir le niveau pour arriver dans le monde pro.
J’ai finalement réussi à être capitaine de la réserve pendant plusieurs saisons et j’ai même fait des matchs amicaux et sur le banc des pros.
- Si tu devais évoquer ton passage à Lyon en quelques mots, qu’est-ce qui ressortirait ?
L’apprentissage du haut niveau et j’ai grandi en tant que joueur et homme aussi.
- Tu t’engages donc à Annecy où tu réalises trois saisons, que retiens-tu de tes années là bas ?
Surtout la montée en N1. Ensuite j’ai eu mon premier enfant là-bas donc je
garderai un attachement à la ville et au club.
- Pourquoi quitter ce club après la montée en N1 notamment ?
On me dit que je ne serai pas sur le terrain la saison suivante et dans le même temps le coach de Cannes me contacte pour un projet ultra ambitieux dans une ville magnifique. Jen’hésite pas longtemps à accepter.
- Justement je rebondis sur ton arrivée à Cannes, on sent que tu t’épanouis pleinement dans cette équipe mais aussi dans ce projet.
On me dit que je ne serai pas sur le terrain la saison suivante et dans le même temps le coach de Cannes me contacte pour un projet ultra ambitieux dans une ville magnifique. Jen’hésite pas longtemps à accepter.
- Justement je rebondis sur ton arrivée à Cannes, on sent que tu t’épanouis pleinement dans cette équipe mais aussi dans ce projet.
C’est un club qui me correspond.
Ma famille est heureuse, on a un très bon groupe et je peux enchaîner les matchs.
Je suis vraiment heureux dans ce club.
- Quels sont réellement les objectifs dans ce projet très ambitieux ?
Continuer à progresser avec le club pour l’amener en N1 si possible.
Il y a vraiment un club super ambitieux.
- Cette montée en N3 et cette saison passée pouvait donner l’impression d’une équipe injouable ?
On n’a jamais douté et surtout on avait à cœur de monter après l’avoir loupé la saison d’avant.
On a fait un très gros mois de janvier pour passer de 4 points d’avance à 12.
- Ce début de saison en National 2, comment se déroule-t-il ?
Pour l’instant le début saison est plutôt prometteur même si on peut et on doit faire mieux.
On a un bel effectif on fait des bons matchs mais on sent la différence de niveau. À nous d’être plus régulier.
- Quels sont tes objectifs collectifs et personnels pour cette saison ?
Collectivement on va déjà viser le maintien.
Personnellement comme toujours essayer de finir meilleure défense et prendre le moins de buts possible.
- Au delà du court terme, as-tu des rêves ou objectifs que tu aimerais atteindre dans le foot ?
Non je fais au jour le jour.
Je veux toujours être performant et aider mon équipe le plus possible.
- Si tu devais décrire Lucas Mocio en tant que footballeur et en tant que personne, tu dirais quoi ?
En tant que footballeur un compétiteur qui reste passionné par ce qu’il fait. En tant que personne quelqu’un qui aime passer du temps avec sa famille et ses enfants.
- Raconte nous une anecdote marquante que tu as vécue dans le football.
Mon premier match avec les professionnels à Lyon. On joue contre Sion en Suisse. Je rentre à la mi-temps et je réalise plusieurs
arrêts.
J’avais un groupe de supporters de l’OL derrière ma cage qui scandait mon nom.
C’est un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire.
- Comment tu as trouvé cette interview sur 10 et en quelques mots ?
Très intéressante, c’est toujours des bons moments de se rappeler les souvenirs de carrière.
Très intéressante, c’est toujours des bons moments de se rappeler les souvenirs de carrière.
Je suis très mauvais pour noter mais je vais dire 8/10.