Interview avec Davy N’Goma, ailier virevoltant âgé de 27 ans, formé à l’Amiens SC notamment et qui évolue aujourd’hui en Roumanie au Botosani, après un passage réussi au Racing
Luxembourg.
- Salut Davy, merci d’avoir accepté mon invitation, c’est un plaisir pour moi de t’interviewer, comment vas-tu ?
Salut, ça va super et toi ?
- Ça va aussi merci. Pour les personnes qui ne te connaissent pas, pourrais-tu te présenter toi ainsi que ton parcours.
Avec plaisir. Alors je m’appelle N’Goma Kablan Davy, j’ai 27 ans, j’ai été formé à Amiens et aujourd’hui je joue au FC Botoşani en première division roumaine.
- Comment t’est venue cette passion pour le football ? Est-ce une histoire de famille ou pas du tout ?
Mon père était fan de football, il a toujours regardé les matchs à la maison. C’est vrai qu’en grandissant aussi dans une cité, ça facilite la chose. Jouer au football est normal pour
moi.
- Comment s’est déroulée ton enfance ?
Très bien. J’ai grandi avec mes parents et mes sœurs à Mantes-la-Jolie dans le 78. Au niveau des études j’ai arrêté l’école après l’obtention de mon bac.
- Tu as été formé à Amiens, quels avantages as-tu ressenti ou ressens-tu encore à l’heure d’aujourd’hui, d’avoir été formé dans un centre de
formation ou du moins dans un club bien structuré ?
Ça m’a permis de côtoyer de supers joueurs et également de jouer contre les meilleurs de ma génération. Grâce à ça j’ai pu situer mon niveau pour m’améliorer. Ensuite je dirais que sur la
compréhension du jeu, ça m’a beaucoup aidé, notamment tactiquement. 
- Tu évolues dans plusieurs clubs lors de tes premières années en senior, Epinal, Tarbes Pyrénées, Bourges, Avoine et Canet, comment se déroule ton adaptation dans ce nouveau monde qui est bien
plus difficile, physiquement en grande partie ?
Très bien écoute, je me suis préparé depuis de nombreuses années pour atteindre ce niveau là et être prêt directement. Donc tout se passe très bien.
- Ce n’était pas trop dur durant les premiers mois dans les division inférieures françaises ?
Si c’était vraiment très compliqué pour moi, j’étais livré à moi-même. J’ai compris que personne n’allait m’aider à me développer. Chacun était là pour faire son boulot. Il y avait des joueurs qui travaillaient la journée et qui venaient s’entraîner le soir. Ce sont toutes ces petites choses là qui m’ont fait réaliser que j’étais sorti du circuit professionnel.
- Après ton passage à Canet Roussillon, tu t’envoles pour la République Tcheque, comment t’est venue cette opportunité ?
Mon préparateur physique avait joué dans les pays de l’est donc il avait quelques contacts. C’est comme ça que j’ai eu cette opportunité.
- Comment se déroule ton intégration dans cette nouvelle culture ? D’ailleurs quelles sont les différentes footballistiques entre le foot tchèque et le foot français ?
Plutôt bien, par rapport à mon expérience, je trouve que les tchèques ne sont pas très compliqués. Si tu fais le taff sur le terrain, tout se passe bien, donc j’ai été bien intégré.
Je dirais la différence tactique je pense qu’en France nous sommes très costauds là-dessus.
- Que retiens-tu de ton expérience à Blansko en République Tchèque ?
Que du positif, car j’ai pu effectuer mes débuts en professionnel au FK Blansko et cela m’a permis de passer un cap dans ma carrière et en tant qu’homme aussi.
- Pourquoi quitter ce club pour rejoindre le Racing Luxembourg, tu avais envie d’aller voir plus haut et de continuer sur ta lancée ?
Exactement, j’avais besoin de voir plus haut et le Racing me donnait l’opportunité de jouer l’Europe.
Très bien écoute, je me suis préparé depuis de nombreuses années pour atteindre ce niveau là et être prêt directement. Donc tout se passe très bien.
- Ce n’était pas trop dur durant les premiers mois dans les division inférieures françaises ?
Si c’était vraiment très compliqué pour moi, j’étais livré à moi-même. J’ai compris que personne n’allait m’aider à me développer. Chacun était là pour faire son boulot. Il y avait des joueurs qui travaillaient la journée et qui venaient s’entraîner le soir. Ce sont toutes ces petites choses là qui m’ont fait réaliser que j’étais sorti du circuit professionnel.
- Après ton passage à Canet Roussillon, tu t’envoles pour la République Tcheque, comment t’est venue cette opportunité ?
Mon préparateur physique avait joué dans les pays de l’est donc il avait quelques contacts. C’est comme ça que j’ai eu cette opportunité.
- Comment se déroule ton intégration dans cette nouvelle culture ? D’ailleurs quelles sont les différentes footballistiques entre le foot tchèque et le foot français ?
Plutôt bien, par rapport à mon expérience, je trouve que les tchèques ne sont pas très compliqués. Si tu fais le taff sur le terrain, tout se passe bien, donc j’ai été bien intégré.
Je dirais la différence tactique je pense qu’en France nous sommes très costauds là-dessus.
- Que retiens-tu de ton expérience à Blansko en République Tchèque ?
Que du positif, car j’ai pu effectuer mes débuts en professionnel au FK Blansko et cela m’a permis de passer un cap dans ma carrière et en tant qu’homme aussi.
- Pourquoi quitter ce club pour rejoindre le Racing Luxembourg, tu avais envie d’aller voir plus haut et de continuer sur ta lancée ?
Exactement, j’avais besoin de voir plus haut et le Racing me donnait l’opportunité de jouer l’Europe.
- Au Racing Luxembourg, on te sent libéré et c’est quand tu es dans ce « mood » que tu es redoutable et que tu fais mal, tu as senti cette confiance du coach qui te laissait une totale liberté
?
Je dirais que j’ai du d’abord moi même me faire plus confiance et jouer libérer. Grâce à ça j’ai pu gagner la confiance de mes coéquipiers et celle du coach. Quand je joue mon propre football, je pense que je suis la meilleure version de moi-même.
- La première saison, vous gagnez la coupe et vous disputez les barrages de Conférence League, une expérience inoubliable et j’imagine que quand on a gouté à ce niveau, on a envie d’y retourner ?
Oui complètement, je suis fier du travail que mes coéquipiers ont effectué sur le terrain car moi j’étais blessé. Je comptais énormément sur eux pour gagner la Coupe et pouvoir jouer les barrages de coupe d’Europe la saison d’après. Complètement c’est juste fantastique et c’est exactement pour ça que je joue au football, jouer dans de grands stades et pouvoir me comparer aux meilleurs.
- Tu quittes le club, pour quelles raisons ?
Je pense que j’ai passé un cap et que mon histoire avec le Racing est finie. C’était le moment pour moi d’aller voir plus haut.
- Quels sont les clubs qui se sont manifestés et pourquoi avoir choisi Botosani ?
J’ai eu des contacts avec un club de Ligue 2 en France mais ça n’a pas abouti. Ensuite j’ai eu plusieurs propositions dans différents championnats de D1 et D2. J’ai choisi ce club car le championnat roumain est très intéressant et le FC Botosani est un club qui a l’habitude de mettre dans le grand bain des joueurs avec la même trajectoire que moi. Le fait que le coach m’appelle et insiste pendant de nombreuses semaines pour que je rejoigne son équipe, m’a poussé à venir ici.
- Comment se déroule ton intégration et adaptation en Roumanie ?
Super, du président à l’intendant. Tout le club m’a très bien accueilli. En plus il y a pas mal de français donc ça facilite aussi.
Je dirais que j’ai du d’abord moi même me faire plus confiance et jouer libérer. Grâce à ça j’ai pu gagner la confiance de mes coéquipiers et celle du coach. Quand je joue mon propre football, je pense que je suis la meilleure version de moi-même.
- La première saison, vous gagnez la coupe et vous disputez les barrages de Conférence League, une expérience inoubliable et j’imagine que quand on a gouté à ce niveau, on a envie d’y retourner ?
Oui complètement, je suis fier du travail que mes coéquipiers ont effectué sur le terrain car moi j’étais blessé. Je comptais énormément sur eux pour gagner la Coupe et pouvoir jouer les barrages de coupe d’Europe la saison d’après. Complètement c’est juste fantastique et c’est exactement pour ça que je joue au football, jouer dans de grands stades et pouvoir me comparer aux meilleurs.
- Tu quittes le club, pour quelles raisons ?
Je pense que j’ai passé un cap et que mon histoire avec le Racing est finie. C’était le moment pour moi d’aller voir plus haut.
- Quels sont les clubs qui se sont manifestés et pourquoi avoir choisi Botosani ?
J’ai eu des contacts avec un club de Ligue 2 en France mais ça n’a pas abouti. Ensuite j’ai eu plusieurs propositions dans différents championnats de D1 et D2. J’ai choisi ce club car le championnat roumain est très intéressant et le FC Botosani est un club qui a l’habitude de mettre dans le grand bain des joueurs avec la même trajectoire que moi. Le fait que le coach m’appelle et insiste pendant de nombreuses semaines pour que je rejoigne son équipe, m’a poussé à venir ici.
- Comment se déroule ton intégration et adaptation en Roumanie ?
Super, du président à l’intendant. Tout le club m’a très bien accueilli. En plus il y a pas mal de français donc ça facilite aussi.
- Quels sont tes objectifs cette saison tant bien collectivement que individuellement ?
Aider le club à se maintenir et jouer le plus de matchs possible.
- À long terme, est-ce que tu as des rêves ou objectifs que tu aimerais accomplir dans le foot ?
Devenir la meilleure version de moi-même et jouer chaque année de grandes compétitions européennes.
- Si tu devais décrire Davy N’Goma en tant que joueur et personne, tu dirais quoi ?
La discipline ahah. Je ne dis que ce mot car un mot en vaut mille.
- Davy, l’interview est déjà terminée, comment tu l’as trouvé sur 10 et en quelques mots ?
Écoute, c’est la 3eme fois qu’on passe un moment ensemble et comme toujours c’est un plaisir 10/10.
T’es au top👌🏾.
Aider le club à se maintenir et jouer le plus de matchs possible.
- À long terme, est-ce que tu as des rêves ou objectifs que tu aimerais accomplir dans le foot ?
Devenir la meilleure version de moi-même et jouer chaque année de grandes compétitions européennes.
- Si tu devais décrire Davy N’Goma en tant que joueur et personne, tu dirais quoi ?
La discipline ahah. Je ne dis que ce mot car un mot en vaut mille.
- Davy, l’interview est déjà terminée, comment tu l’as trouvé sur 10 et en quelques mots ?
Écoute, c’est la 3eme fois qu’on passe un moment ensemble et comme toujours c’est un plaisir 10/10.
T’es au top👌🏾.